Le poêle à granulés canalisable est un équipement de chauffage écologique et efficace, qui utilise des granulés de bois pour produire de la chaleur. Il est relié à un réseau de canalisations pour diffuser l’air chaud dans toutes les pièces de la maison. Bien que coûteux et nécessitant des travaux conséquents pour l’installation, cet appareil présente de nombreux avantages. Nous vous proposons de découvrir ce type de poêle à granulés et toutes les informations le concernant dans cet article.
Une diffusion de la chaleur dans toute la maison
Le poêle canalisable est un système de chauffage central qui permet de chauffer plusieurs pièces en même temps. Grâce à son réseau de canalisations, il est possible de diffuser la chaleur dans l’ensemble de l’habitation. Selon le modèle choisi, la répartition de la puissance fournie à ces différentes zones peut varier. Ainsi, les zones secondaires peuvent également bénéficier de la chaleur produite, en plus de la zone principale.
Des économies d’énergie
Installer un poêle canalisable dans son domicile permet de réaliser des économies d’énergie importantes, pouvant atteindre 751 € par an. Le poêle fonctionne en brûlant des granulés de bois, un combustible écologique et peu coûteux. L’allumage est réalisé grâce à une résistance électrique, tandis qu’une sonde d’ambiance permet de réguler l’apport en granulés. Certains modèles sont même équipés d’un système de programmation permettant de définir des températures de consigne différentes en fonction de l’heure.
Un équipement performant
Le poêle à granulés canalisable est un équipement performant qui offre un bon rendement thermique, un confort thermique efficace, ainsi que plusieurs aides relatives aux travaux de rénovation énergétique. De plus, il peut devenir le mode de chauffage principal du domicile si sa puissance est suffisante et que les canalisations ne sont pas trop longues.
Puissance et régulation des poêles à pellets canalisables
Pour chauffer efficacement une surface donnée, la puissance d’un poêle à granulés canalisable doit être adéquate. En général, on considère une puissance de 40 W/m3 pour une estimation approximative. Ainsi, pour une surface de 100 m² et une hauteur sous plafond de 2,5 m, un poêle d’environ 10 kW sera nécessaire (250 x 40 = 10 000 W). Cependant, l’installateur effectue une visite technique pour affiner cette estimation en fonction des caractéristiques de l’habitation et du climat local.
En ce qui concerne la puissance canalisée, la répartition de la chaleur entre la soufflerie principale et la soufflerie secondaire est asymétrique. La pièce principale bénéficie d’une plus grande puissance que la pièce canalisée. Selon les fabricants, la puissance canalisée maximale est de 2 à 3 kW par bouche. Pour un poêle de 10 kW, le RDC bénéficiera de 7 à 8 kW et l’étage de 2 à 3 kW, ce qui est insuffisant pour chauffer entièrement l’étage. Ainsi, une bouche supplémentaire peut chauffer environ 20 à 30 m² selon le niveau d’isolation, soit une pièce en plus.
Il est important de comprendre que les allumages, les extinctions et les niveaux de puissance du poêle sont toujours commandés par le thermostat de la zone principale. Si la température du RDC est satisfaisante, le poêle ne s’allumera pas même s’il fait froid dans les chambres.
Ainsi, la zone secondaire ne peut être chauffée que lorsqu’il y a un besoin de chaleur dans la zone principale. Sur certains poêles, une sonde peut être installée dans la zone esclave pour que le ventilateur de la canalisation adapte automatiquement sa vitesse selon la température attendue.
Pour régler la puissance de chauffe dans la zone secondaire, la plupart de ce type de poêle proposent un paramétrage du débit de ventilation en sortie de gaine sur le panneau de commande du poêle. Le réglage va généralement de 0 (arrêt du ventilateur secondaire) à 5. Le débit d’air chaud est donc constant. Certains fabricants vont plus loin et proposent une gestion dynamique de cette ventilation grâce à un thermostat situé dans la zone esclave.
Les inconvénients du poêle canalisable à granulés
Bien que l’installation d’un poêle à pellets canalisable présente de nombreux avantages, il convient également de prendre en compte ses inconvénients. Tout d’abord, son prix d’achat est supérieur à celui d’un modèle à granulés traditionnel. De plus, il n’est pas toujours possible de l’installer dans une construction existante sans prévoir de gros travaux de rénovation. Enfin, il consomme de l’électricité pour faire fonctionner la vis sans fin, les ventilateurs, le programmateur électronique, et peut parfois être bruyant.
Le prix du poêle à pellets canalisable
Le prix d’achat varie de 1 000 à 6 500 €, en fonction des différentes puissances et qualités disponibles sur le marché. Par exemple, pour chauffer une maison de 100 m² normalement isolée, un poêle d’une puissance de 10 kW est recommandé, avec un coût moyen d’environ 1 600 € pour un appareil de qualité supérieure.
Un investissement compensé par des aides financières
Le coût d’un poêle à pellets canalisable varie entre 1 300 et 6 600 €, selon différents facteurs tels que la puissance, le lieu de fabrication, la renommée du fabricant, le design et les finitions, ainsi que les fonctionnalités optionnelles. Le prix des granulés dépend également de leur composition et des normes auxquelles ils répondent. Cependant, malgré son coût élevé, l’installation d’un poêle canalisable à granulés peut être financièrement rentable à long terme grâce aux économies d’énergie réalisées. De plus, il est éligible à plusieurs aides qui vous permettent de faire baisser drastiquement les coûts.