Brûler vos déchets verts dans votre jardin ? Une mauvaise idée qui peut coûter cher

Si vous avez une maison avec un jardin, il est fort probable que vous produisez des déchets verts : restes de taille, feuilles mortes, herbes après tonte… Mais savez-vous vraiment ce que vous avez le droit de faire avec ces déchets ? Une question qui mérite qu’on s’y attarde, tant les idées reçues sont nombreuses.

Les déchets verts, c’est quoi au juste ?

Lorsqu’on parle de déchets verts, on fait référence à tous les résidus végétaux produits par nos jardins et parcs : herbe après tonte de pelouse, feuilles mortes, résidus de taille de haies et arbustes, résidus de débroussaillage, épluchures de fruits et légumes… Ces déchets sont biodégradables, c’est-à-dire qu’ils peuvent se décomposer naturellement avec le temps.

Que peut-on faire avec ces déchets verts ?

Si le compostage et le paillage sont deux options couramment citées pour valoriser ses déchets verts, il est également possible de les déposer en déchetterie ou de les donner lors des collectes sélectives organisées par votre commune. Il est toutefois formellement interdit de brûler ces déchets, que ce soit à l’air libre ou avec un incinérateur de jardin. Une réglementation qui peut surprendre, mais qui s’explique par les conséquences néfastes de cette pratique.

Pourquoi ne peut-on pas brûler ses déchets verts ?

La combustion de déchets verts, notamment lorsqu’ils sont encore humides, libère des substances toxiques pour l’homme et pour l’environnement, comme des particules fines. En outre, les fumées dégagées peuvent être source de nuisances pour le voisinage et le risque d’incendie n’est jamais à négliger. De plus, il est également interdit de vendre ou de prêter un incinérateur de jardin.

il est formellement interdit brûler des déchets verts (végétaux secs ou humides) chez soi.

Existe-t-il des dérogations ?

Une brouette remplie de déchets verts
Crédits photo @ Infobourg.fr

Dans certaines communes, il peut y avoir des dérogations à l’interdiction de brûler ses déchets verts, notamment lorsque les services de collecte ou les déchetteries sont absents. Il est donc conseillé de se renseigner auprès de sa mairie pour connaître les règles en vigueur localement. Par ailleurs, le préfet de département peut exceptionnellement délivrer une dérogation individuelle, pour combattre certaines maladies des végétaux ou éliminer des plantes envahissantes.

Que risque-t-on en cas de non-respect de l’interdiction ?

Il est important de savoir que la violation de l’interdiction de brûler ses déchets verts peut entraîner une amende pouvant aller jusqu’à 450 € (article 131-13 du nouveau Code pénal). Si les odeurs de combustion perturbent le voisinage, il est également possible d’engager la responsabilité de l’auteur des nuisances olfactives.

Brûler ses déchets verts, une pratique à bannir

Si la tentation de brûler ses déchets verts peut être grande, il est important de garder en tête que cette pratique est non seulement illégale, mais aussi nocive pour l’environnement et la santé. Ainsi, il est préférable de privilégier des solutions plus écologiques et légales pour la gestion de ces déchets, comme le compostage, le paillage, ou encore le dépôt en déchetterie. Ces méthodes présentent l’avantage d’être respectueuses de notre environnement tout en permettant de valoriser les déchets verts, qui deviennent alors une ressource précieuse pour notre jardin.

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Chris L.

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