Chaleurs d’octobre : Les conséquences sur la faune et la flore et sur le porte-monnaie des consommateurs

Si pour certains, la chaleur d’octobre leur permet d’y voir une prolongation de l’été pour profiter encore de leurs tee-shirts et de leurs shorts en extérieur. Ces fortes chaleurs ne sont pas sans conséquences pour la flore et la faune et devraient se répercuter sur les prix des aliments.

Les chercheurs craignent de graves perturbations des cycles de reproduction des animaux marins et terrestres, en particulier de ceux qui migrent, comme les poissons et les oiseaux.

Certains comportements animaux sont complètement déréglés notamment en terme de cycle migratoire et de reproduction.

Des cycles naturels complètement perturbés

Comme le souligne Europe 1, les oiseaux notamment sont très perturbés comme c’est le cas avec les martinets et le hirondelles qui viennent tout juste de s’envoler vers les terres du sud alors qu’à l’habitude, ils partent au mois de juillet. Et ces oiseaux risquent de ne pas aller plus au sud et rester en Espagne pour revenir plus tôt. La période d’hivernage qui sert à reconstituer leurs ressources n’étant pas pleine, cela aurait pour effet de perturber leur cycle de reproduction.

Certains poissons ne partent plus vers le grand large

Migration perturbée poissons

Les eaux proches des côtes ont tendance à se refroidir plus rapidement et poussent donc certaines espèces à prendre le large pour trouver des températures plus modérées. Mais ce n’est pas le cas en ce moment. Donc certaines espèces comme les bars, maquereaux et beaucoup d’autres ont tendance à rester dans les eaux côtières qui quant à elles ne disposent sans doute pas des ressources alimentaires pour tout ce petit monde… Cela ne sera pas sans effet puisque cela pourra créer diverses déformations sur les nouveaux-nés qui n’auraient pas de quoi se nourrir pour avoir une croissance normale.

En ce qui concerne la flore, des répercussions à prévoir

arbres en bourgeons automne 2022

Dans un article sur le sujet, Ouest France explique que la raison pour laquelle les plantes fleurissent maintenant est qu’elles réagissent aux températures plus chaudes et régissent comme si c’était le printemps.

Les températures anormalement douces de cet automne ont perturbé les arbres fruitiers ainsi que d’autres plantes. Si cela ne devait se produire qu’une seule fois, les dégâts seraient limités. Cependant, si cela continue à se produire année après année comme prévu, alors il y aura des répercussions plus sérieuses telles qu’une diminution de la production de fruits et une altération de la capacité des plantes à se reproduire.

Quoi qu’il en soit, ce sont les consommateurs qui paieront la facture du changement climatique.