La pyrale du buis a su se frayer un chemin au sein de nos espaces verts en un temps record. Pourtant, face à cette rapide progression, diverses stratégies de lutte ont été élaborées pour protéger nos buis. Voyons en détail ces différentes méthodes, leur efficacité, ainsi que les meilleures pratiques pour une prévention efficace.
La lutte biologique : Faire appel à la nature
L’une des premières réponses à l’invasion de la pyrale a été de se tourner vers des méthodes biologiques.
- Le Bacillus thuringiensis (Bt) : Cette bactérie naturelle a la capacité d’infecter et de tuer les chenilles de la pyrale lorsqu’elles consomment les feuilles traitées avec ce produit. Sans danger pour les humains, les animaux, et la plupart des autres insectes, le Bt s’est avéré être une solution efficace et respectueuse de l’environnement.
- Les nématodes : Ces micro-organismes parasitent les chenilles de la pyrale, les tuant de l’intérieur. Ils sont appliqués par pulvérisation, préférablement le soir pour éviter leur déshydratation rapide.
Les pièges à phéromones :Tromper l’ennemi
En reproduisant l’odeur émise par les femelles pyrales, ces pièges attirent les mâles, réduisant ainsi les chances d’accouplement et, par conséquent, la reproduction. Bien que cette méthode ne suffise pas à éradiquer la population de pyrales, elle aide à en contrôler le nombre.
Prédateurs naturels : Renforcer les défenses
Divers prédateurs, tels que certains oiseaux ou guêpes parasitoïdes, peuvent contribuer à réduire la population de pyrales. Encourager leur présence dans les jardins peut donc être une stratégie bénéfique. Des études sont également en cours pour identifier d’autres prédateurs potentiels.
Lutte chimique : Un choix controversé
Bien entendu, il serait préférable de trouver des solutions naturelles pour combattre la pyrale du buis. Toutefois, certaines méthodes chimiques ont été explorées, malgré leur controverse, en tant que moyens de gestion de cet envahisseur tenace. Les insecticides spécifiques, par exemple, peuvent offrir une réponse rapide à une infestation sévère. Cependant, leur utilisation soulève des préoccupations quant à leurs impacts sur l’environnement, notamment sur la faune bénéfique, la qualité du sol et de l’eau.
Si on opte pour cette voie, il est essentiel de suivre les directives d’application à la lettre et d’utiliser ces produits chimiques de manière responsable. Cela dit, de nombreux experts et jardiniers préconisent d’explorer en premier lieu des alternatives biologiques et naturelles avant de recourir à des méthodes chimiques.
Prévention et bonnes pratiques
- Surveillance régulière : Il est essentiel d’inspecter régulièrement les buis, en particulier au début du printemps et à la fin de l’été, pour détecter toute présence de chenilles ou de papillons.
- Taille : Une taille régulière peut aider à repérer et éliminer les zones infectées, tout en renforçant la santé globale de la plante.
- Choisir des variétés résistantes : Bien que la pyrale préfère le buis, certaines variétés ou plantes alternatives peuvent être moins attrayantes pour cet insecte.
Face à la menace que représente la pyrale du buis, une approche multiple et intégrée est cruciale. Chaque jardinier, qu’il soit amateur ou professionnel, doit être informé et prêt à agir. C’est par la coopération et la mise en place de ces stratégies conjuguées que nous pourrons préserver la beauté et la santé de nos espaces verts.
Pour les prédateurs, j’ai constaté que certaines guêpes capturaient des chenilles de la pyrale et en sectionnaient la partie la moins toxique mais ces guêpes ne sont pas très répandues et prélèvent ce dont elles ont besoin.
Pour les oiseaux type mésanges et moineaux l’ingestion des chenilles est exclue. Cela provoquerait leur empoisonnement.
Bonjour je ne suis pas vraiment d’accord avec les pesticides employés. Il existe un système mécanique. Tapez sur Google « aspyrale » je suis l’inventeur et merci de votre confiance. Cordialement Sangouard Lionel
Bonjour, n’hésitez pas à nous en parler !
Il y a une page « contact » prévue à cet effet. 🙂
Bonjour,
J’ai un très vieux buis qui a été bien endommagé par la pyrale à plusieurs reprises depuis le mois de mai. Le traitement a été inefficace, c’était un produit tout prêt. Après j’ai appliqué un produit à préparer plus efficace mais beaucoup de feuilles sont desséchées.
Retraiter à plusieurs reprises est ennuyeux. J’aimerais avoir des renseignements sur votre appareil « aspyrale », notamment son prix ainsi que les difficultés de mise en œuvre s’il en existe. Avec mes remerciements.
Et si on essayait avec la zéolite?
Bonjour
Je suis extrêmement désolée d avoir peut-être perdue mon arbre d une dizaine d années
Un saule marceau
Donc traité avec un produit biologique les feuilles sont devenus toutes sèche du jour au lendemain
Bonjour,
Désolé d’entendre cela à propos de votre saule marsault. Cela pourrait être une réaction au produit biologique. Assurez-vous qu’il est bien arrosé. Retirez toutes les feuilles séchées pour éviter des infections. Surveillez de près pour d’autres signes de stress ou de maladie. Et attendez un peu, les arbres ont une force de résilience importante.