L’Inserm fait appel à la générosité des Français afin de trouver « des médicaments sous nos pieds ». Ils pourraient être d’une grande aide pour un groupe de scientifiques s’ils collectent des échantillons de sol.
Vous aimez faire des randonnées ou des promenades en été ? N’oubliez pas d’apporter une cuillère ou une petite pelle avec vous si vous partez en excursion. Cela peut aider les scientifiques à découvrir de nouvelles molécules, ce qui pourrait conduire à de nouveaux médicaments.
Science à la pelle
Le 23 juin 2022, des scientifiques français de l’Université Paris Cité et de l’Inserm ont lancé la campagne de recherche participative « Science à la pelle ». L’antibiorésistance est la toile de fond de cette opération.
Il n’existe actuellement aucun médicament permettant de traiter efficacement les infections résistantes aux antibiotiques causées par des bactéries, des virus ou des champignons pathogènes.
La seule façon de les combattre est d’inventer de nouveaux médicaments à base de nouvelles molécules.
Pendant l’été, les citoyens de France métropolitaine et de Corse sont encouragés à prendre une cuillerée de terre et à la remettre aux scientifiques à l’aide d’un sac en plastique étiqueté dans le cadre du protocole du projet (la procédure complète est accessible sur le site web du projet).
Plus que 48h avant le lancement de la campagne de récolte des sols !🥾🌱 #ScienceCitoyenne
Venez nous rencontrer👨🔬👩🔬, participez à nos ateliers🦠, découvrir notre science 🔬 dans la bonne humeur ! 😊✨
RDV ce jeudi 23 Juin, 17-19h
Au @lpiparis_
8 bis rue Charles V, 75004, Paris pic.twitter.com/fws7Y79MfK— Science à la pelle (@ScienceALaPelle) June 21, 2022
Une application mobile disponible
Il est également nécessaire de fournir, sur la demande, désormais disponible sur l’application du projet, les coordonnées du lieu et une photo de la zone d’échantillonnage (les lieux suivants sont interdits : cimetières, proximité du bétail, propriétés privées, zones industrielles et militaires).
Les chercheurs identifieront ensuite les bactéries présentes dans l’échantillon et analyseront leur ADN pour rechercher des séquences potentielles susceptibles de produire de nouvelles molécules.
Selon l’Inserm, un seul gramme de sol peut contenir plus de 1 000 types de bactéries différentes.