Après l’huile de tournesol et la moutarde, un autre produit alimentaire qui pourrait bientôt manquer est le riz. Ceci serait dû aux mauvaises récoltes en Asie. Qu’en est-il des rayons des supermarchés ?
Si la tendance actuelle se poursuit, nous pourrions bientôt connaître des pénuries alimentaires qui toucheront même le riz. Rien que l’année dernière, les prix ont augmenté de 25 % en raison de récoltes médiocres en Asie ; l’Inde et le Pakistan en sont les principales victimes. Si rien ne change, le riz basmati pourrait commencer à disparaître de nos supermarchés dès février prochain.
Le syndicat rizicole français s’inquiète.
“Nous avons des craintes pour l’approvisionnement de ce riz, qui représente 45% de la consommation des riz en France, On risque d’avoir des trous d’approvisionnement. Un mois, deux mois, avec un retour du produit au gré de la possibilité pour les Indiens ou les Pakistanais de faire venir ces riz vers les ports pour être exportés.”
La menace d’une pénurie de riz dans nos supermarchéshttps://t.co/uGczwzynjI pic.twitter.com/nHMnFrJceL
— franceinfo (@franceinfo) October 21, 2022
Une hausse de prix de l’ordre de 20 à 25% à prévoir
L’absence de ces approvisionnements peut être attribuée aux conditions météorologiques dans les principaux pays producteurs. L’été dernier, l’Inde a dû faire face à des températures élevées et à des sécheresses, tandis qu’au Pakistan, de nombreuses routes ne sont toujours pas accessibles en raison des importantes inondations de septembre dernier.
La sécheresse en Chine est inquiétante pour ses rizières, et le pays dépend déjà des importations pour satisfaire la demande intérieure.
Par conséquent, la récolte de décembre en Asie devrait être nettement inférieure à la moyenne – environ 250 000 tonnes. Ce taux signifierait que la demande française pour cette récolte ne pourrait être satisfaite, ce qui entraînerait finalement une hausse des prix entre 20 et 25%…
L’été chaud inattendu n’a pas été l’ami des rizières européennes, qui sont en difficulté en raison des rendements et qui ne peuvent en l’état offrir une alternative viable avec en plus le coût des emballages plastique et papier qui continue également d’augmenter.
